dimanche 14 décembre 2008
Et vive Noël bien sûr!
A Victor Hugo, le lycée sera occupé à partir de 18h jusqu'à... théoriquement minuit (oui on aime bien instaurer des couvre-feux).
VENEZ NOMBREUX!
mardi 9 décembre 2008
La rue est notre meilleure amie
Rendez-vous est donné devant le palais de Justice à 15h.
Ramenez vos parents. Eux aussi sont concernés et devraient défendre l'éducation de leurs enfants, petits-enfants, etc.
A demain!

Nouvelles du front
Premièrement comme vous le savez tous, la réforme des lycées suit son cours. La nouvelle formule va être mise en place pour les secondes à la rentrée prochaine (2009). Elle fonctionne en 2 semestres (qui n'en sont pas en réalité puisque le temps scolaire n'est réparti que sur 9 mois). Il y aura 21h d'enseignements généraux par semaine (soit 2h en moins qu'actuellement), composés du français, des maths, de l'histoire-géo, des sciences expérimentales, de 2 langues vivantes et du sport. Puis il y aura 6h par semaine d'enseignements complémentaires sous forme de modules. Ces modules s'appellent "humanités", "sciences", "sciences de la société" et "technologies". Le contenu de ces modules reste très obscur. L'élève doit donc choisir tous les semi-semestre un module (un peu comme un fonctionnement de fac). Mais il peut suivre le même pendant toute l'année ou en changer tous les semi-semestre. Aucun n'élève n'aura donc le même niveau et apparaît donc l'impossibilité de continuer le bac, une épreuve commune à tous les élèves. De plus les professeurs ne seront plus face à des classes connues et auront donc du mal à effectuer un suivi des élèves. Ils ne pourront pas non plus préparer leurs cours puisque chaque membre de leur groupe aura un niveau différent. Il reste également 3h par semaine d'enseignement personnalisé, ou l'élève pourra apparemment faire un peu ce qu'il veut: soutien scolaire, orientation, "travail d'expertise"...
Ce système marque donc la fin des filières et du bac tel qu'on le connaît aujourd'hui. Ce ne sera donc plus un diplôme qui a la même valeur pour tous. C'est aussi la disparition quasi-certaine d'options comme le latin, les LV3, la musique, l'art plastique... Et puis un petit exemple pour la fin, cette formule réduit d'un tiers l'horaire obligatoire de français en seconde actuellement.
Et pour conclure en beauté, la citation du projet de loi: "l'autonomie des établissements sera développée afin que ceux-ci disposent de leviers plus importants pour mieux adapter l'offre aux besoins" (comment ça un vocabulaire économique s'adapte mal à l'école?).
Les suppressions de postes continuent. Après les 11200 de l'année dernière, cette année c'est 13500 suppressions (alors qu'on annonce 20000 nouveaux élèves l'an prochain). A Victor Hugo vous avez pu le remarquer avec le CDI qui n'est plus jamais ouvert faute de personnes pour s'en occuper. Ne vous plaignez pas des documentalistes, plaignez vous du ministre.
Troisième information sur les frasques de notre ministère à nous:
Xavier Darcos et Valérie Pécresse ont décidé d'un commun accord comme des larrons en foire d'augmenter le budget de la veille d'opinion. Qu'est-ce que la veille d'opinion? C'est simple, c'est le système mis en place pour surveiller les propos des fonctionnaires appartenant au ministère de l'Education Nationale et de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, dans la presse ou sur Internet. Ce budget passe de 100000 euros à 220000 euros. Leur but? "identifier les thèmes stratégiques, décrypter les sources des débats et leur mode de propagation, repérer les leaders d'opinion, les lanceurs d'alerte et analyser leur potentiel d'influence et leur capacité à se constituer en réseau" (citation du Journal officiel du 4 novembre 2008).
Une autre information:
Vous savez sans doute que le bac pro qui s'effectuait en 4 ans doit maintenant le faire en 3 depuis cette rentrée 2008. Le petit truc amusant c'est que les profs n'ont reçu aucune indication et qu'ils doivent donc décider tout seul de la manière dont ils vont réduire le programme d'un an... Sympa non?
Et je vous balance des petits chiffres comme ça. 15% des élèves sortant de l'école primaire rencontrent des difficultés importantes pour lire, écrire et calculer. 150000 jeunes quittent chaque année le système éducatif sans diplôme ni qualification. Et ils pensent que c'est comme ça qu'ils vont régler le problème?
jeudi 19 juin 2008
Mange un goret

dimanche 25 mai 2008
Bilan du jeudi 22 mai
P.S. (ça me fait mal d'écrire ce sigle...): je sais c'est un peu schématique j'espère juste que vous avez une bonne mémoire...
Bilan du jeudi 15 mai
blocus lycées de Poitiers STOP Victor Hugo rejoint Camille Guérin le matin STOP départ de la manifestation stade Rébeilleau STOP environ 5000 personnes (42% de grévistes dans les enseignants de la Vienne) avec l'IRTS qui nous accompagne STOP discours syndicale place d'Armes STOP environ 200 personnes au Rectorat STOP guérilla STOP grenades lacrymo vs pavés STOP 4 manifestants blessés 3 jeunes en garde à vue (+ Sami le lendemain) STOP affrontement place d'Armes STOP flics ultra provocateurs manifestants très énervés STOP
Résultat: une des manifestations les plus agitées avec des propos et des actes insupportables de la part des flics et une légère petite (à peine remarquable) bouffée de violence de la part de... nous. Fallait bien que ça pète un jour... Mais sinon manif assez nombreuse ce qui était plutôt agréable et remonte le moral.
mercredi 21 mai 2008
Bilan du mardi 13 mai
Puis à 13h30, nous sommes partis en cortège silencieux de la place d'Armes, tous vêtus de noir (ou presque) avec le cercueil de l'Education Nationale en tête. Nous l'avons brûlé devant la Préfecture (et les flics médusés) et avons observé une minute de silence. Etaient présents également les instituteurs et les parents d'élèves des écoles rurales, avec eux aussi un cercueil.
Puis le but était de bloquer la réunion du Conseil Départemental de l'Education Nationale, qui devait se tenir à la Préfecture présidée par le préfet lui-même. L'objectif de cette réunion est de valider les mesures de carte scolaire dans le primaire, les collèges et les lycées préparées par l'Inspecteur d'Académie. Ce sont eux qui vont décider des postes à pourvoir, de certains budgets, etc. Le blocage a bien marché même si certains élus ont moyennement apprécié de se retrouver entourés par une ronde de manifestants chantant. Au bout d'une heure, les membres du CDEN ont signé une lettre au préfet pour reconvoquer le conseil (il se tiendra finalement le 19 mai).
Puis environ 200 lycéens manifestent. Arrivés près du Jardin des Plantes, ils bifurquent pour envahir l'Inspection Académique. A 16h40, Solange Deloustal, l'inspectrice, reçoit une délégation de 7 lycéens. Ils restent plus d'une heure pour une conversation plutôt stérile. L'inspectrice devrait transmettre nos revendications au rectorat qu'il les enverra au ministre... A déplorer un peu de casse, 20000 euros de dégâts nous dira le préfet mais ça fait cher pour seulement une porte...
Voila pour cette journée. La crémation de l'Education Nationale était une réussite mais nous déplorons le manque de monde dans les rues ce mardi. Nous pouvons également remarquer qu'il n'y a pas eu de problème avec la police.
A bientôt!
Bilan du mardi 6 mai
Le matin à Victor Hugo nous avons du faire face encore et toujours à la ténacité de la "résistance victorienne" (le groupe d'anti-bloqueurs) orchestrée par un professeur de philosophie dont je tairai le nom. Mais ils ne furent pas victorieux, se contentant juste de coller des pains aux malheureux bloqueurs qui avaient l'infortune de se retrouver seuls devant une des portes "secrètes" autour de Victor Hugo (et après c'est avec nous que le dialogue n'est pas possible...).
Nous avions aussi mis en place des ateliers devant le lycée pour que les élèves soient occupés et ne rentrent pas chez eux. Nous avons confectionné des banderoles, inventé des slogans et des chansons, tenu un stand gâteaux prix libre pour gonfler notre collecte... Tout ça a très bien fonctionné.
Puis à 14h la manifestation a démarré place d'Armes. Ce mardi un grand parcours était prévu. Nous étions environ 1000 sous un soleil de plomb. Nous sommes descendus par la rue Jean Jaurès puis nous nous sommes dirigés vers le pont Saint-Cyprien pour remonter avenue de la Libération. Là nous avons bloqué le carrefour de la Madeleine une petite demi-heure. Nous sommes repartis vers la gare où plusieurs fourgons de CRS nous attendaient (ils doivent en avoir marre d'attendre pendant des heures un affrontement qui ne viendra pas...). Après quelques petits "CRS, impuissants, la matraque fait pas d'enfants!" (c'est pas très intelligent mais c'est assez jouissif), nous avons continué notre route pour aller bloquer la porte de Paris. Le barrage a tenu 45mn, sans trop de problèmes avec les automobilistes, bien que certains aient essayé de passer de force. Nous avons aussi eu le droit à une démonstration de racisme par un pilier de bar: "rentre dans ton pays" ça fait toujours plaisir.
Puis nous sommes remontés en centre-ville pour finir devant la Préfecture. Nous avions préparé une action symbolique avec des ballons. Elle était belle sur le papier, mais concrètement elle n'a pas fonctionné. Nous avons même eu le droit de nous faire descendre sur le thème "sympa les manifs bisounours des lycéens".
Cette journée a été calme, sans la violence (des 2 côtés) qu'on a pu voir le jeudi 24 et le mardi 29 avril. Certains se sont ennuyés, s'ils sont là pour tâter de la matraque qu'ils y aillent.
Bref, le bilan est assez positif. Nous étions assez nombreux, il y a eu un bon retour dans la presse (même le maire est content...), on a tous bronzés... Le parcours était sans doute trop long et nous ne promettons pas d'être aussi sages les prochaines fois.
Restez mobilisés!
Les joies de la censure
Il existe depuis l'année dernière à Victor Hugo un journal créé par les élèves intitulé "La Causette". Il paraît une fois par trimestre depuis 2 ans et est géré par un groupe d'une dizaine de personnes.
Et c'est ainsi qu'il y a quelques jours, Mme la proviseur a décidé d'interdire la publication de ce journal pour cause de "contenu trop politique". Sans doute n'aime-t-elle pas être envahi par une dangereuse presse de gauchistes dans l'enceinte même de son lycée adoré...
C'est simple, ceci s'appelle de la censure. Il est inadmissible qu'elle s'autorise ce genre de choses, les lycéens aussi ont le droit à la liberté d'expression. Le dernier numéro a quand même été distribué à l'occasion des blocus.
Nous apportons donc notre total soutien à la merveilleuse équipe de rédaction (mais non je ne fais pas de la lèche) qui s'est vue dissoute.

P.S.: un projet est d'ailleurs en gestation, peut-être que le groupe GRAVH va monter un journal (si vous avez des idées de noms, n'hésitez-pas).
vendredi 9 mai 2008
C'est l'Education qu'on enterre
Cortège Funéraire
Le mouvement lycéen de Poitiers
a la douleur de vous faire part du décès de :
L’Education Nationale
Survenu en cette triste année 2008, à l'âge de 148 ans.
La cérémonie aura lieu le mardi 13 Mai 2008, à 15 h,
à
où l'on se réunira.
Nous aurons l’honneur de lui offrir une marche silencieuse à travers la ville,
suivie de la crémation de cette grande dame de la nation face à la préfecture, entité étatique symbolique de notre fière devise qui est « Liberté, Egalité, Fraternité » (elle-même morte le jour de sa naissance malheureusement).
Toutes les personnes qui estiment que l’Education Nationale était, en quelque sorte, notre seconde mère à toutes et à tous sont conviées à cette cérémonie, de noirs vêtus de préférence.
Nous espérons votre plus fort soutien en ces temps périlleux et difficiles de deuil.
Amicalement, la coordination lycéenne de Poitiers
jeudi 8 mai 2008
Résumé des évènements
Voilà ceci était juste un petit résumé de la journée qui nous a permis de rencontrer le maire pour pouvoir discuter du mouvement lycéen, mais aussi de s'énerver un peu sur les initiatives étranges de notre chère proviseur...
Deuxième évènement: la manif du 1er mai, la fête du travail je le rappelle.
Le rendez-vous était à 10h30 place d'Armes, pour le départ du traditionnel défilé syndical à base de muguet et de merguez. Nous étions environ 800, dont peut-être 200 lycéens. Un petit speech des syndicats puis les lycéens exposent leurs revendications aussi. Ensuite, nous avons défilé sur un petit parcours en centre-ville. Bonne ambiance, RAS, si ce n'est qu'un anarchiste alcoolisé a décrété que les lycéens étaient des moutons car ils n'avaient pas voulu suivre son parcours. C'est donc au cri de "CGT, lycées, même combat!" que nous nous sommes séparés.
Et enfin, je vais parler de la journée de lundi 5 mai à Victor Hugo. Après de nombreux efforts, nous avons réussi à obtenir le droit de faire une AG au lycée. Nous avions donc la salle polyvalente (la salle France Bloch Sérazin devrais-je dire) de 13h15 à 14h avec le présence de tous les professeurs et les élèves qui voulaient venir. Nous étions 4 en tribune accompagnés de 2 professeurs et la salle était plus que remplie. Nous présentons notre groupe, faisons un point sur les 2 semaines d'action, expliquons avec précision quelles sont nos revendications... Les anti-bloqueurs sont quelque peu remontés mais n'arrivent pas à démonter nos arguments. Nous tentons de faire comprendre que nous ne bloquons pas nos lycées pour le plaisir, et que nous aussi nous avons notre bac (et oui même en L...). La réunion a été plutôt constructive avec une sublime intervention d'un professeur de philosophie dont je tairais le nom, visiblement pas d'accord avec nous. Sa grandiloquence n'a apparemment pas convaincu ses collègues ni la majorité des élèves (bien que j'ai cru en voir un applaudir). Nous avons donc enfin pu vraiment se présenter et expliquer nos actions. Un autre élément non négligeable: durant l'AG les professeurs nous ont clairement exprimé leur soutien et interviendront si la police recommence à nous charger devant le lycée comme ça a été le cas mardi 29 avril. On retient l'info...
Bilan de la journée du mardi 29 avril
dimanche 27 avril 2008
On prend les mêmes et on recommence
Mobilisez vos lycées, faites de l'information et venez nombreux!
Pour vous protéger des émanations de gaz que sont capables de produire nos amis les flics, prévoyez du jus de citron (sur la peau et les écharpes ça protège), du sérum pour les yeux et de l'eau, des grosses lunettes genre masque de ski (oui à la fin du mois d'avril avec ça vous aurez l'air con...) et des vêtements qui protègent la peau (pantalons, sweats à capuche, écharpes...). Mais je rappelle que NOUS NE SOMMES PAS LA POUR UN AFFRONTEMENT AVEC LA POLICE, NOTRE BUT N'EST PAS DE NOUS FAIRE GAZER. Donc il n'est pas question de provocation, nous luttons pour notre éducation (et ça rime en plus!).
Bilan de la journée de jeudi

Jeudi la journée s'annonce bien: les blocus de Victor Hugo et Camille Guérin sont votés et ils tiennent malgré quelques pressions soit de l'administration soit de certains élèves qui mettent un point d'honneur à aller en cours pour ne pas suivre le cours...
Victor Hugo envoie une délégation à Louis Armand pour les mobiliser pour la manif de l'après-midi. Après un bon ramassage dans les classes on repart vers le centre-ville avec presque 200 personnes en plus (qui s'éparpillent quelque peu entre midi et 2...). Camille Guérin a lui aussi fait la tournée des autres lycées de Poitiers et tout le monde se retrouve place d'Armes pour le départ de la manif à 14h.
Le cortège part à environ 500 et diminue un peu à l'approche des bars de la place du marché et de l'intrusion inattendue dans la fac Sciences Humaines et Arts-Malraux. L'ambiance est sympa, il fait beau et les slogans fusent au rythme des voix cassées. Puis on arrive à la gare et le cortège quitte son trajet pour investir les voies dans une action coup de poing. C'est environ 150 lycéens (plus quelques étudiants, syndiqués, profs ou parents d'élèves) qui se retrouvent sur les quais toujours de bonne humeur et toujours PACIFISTES. Mais la police nationale ne l'entend apparemment pas de cette oreille... Après 45mn d'occupation, ils interviennent. Uniquement la ligne de devant aura entendu leurs sommations très rapides puisqu'ils n'ont pas utilisé de mégaphone... Ils sortent alors leurs bombes lacrymo et aspergent les toujours joyeux (plus pour très longtemps) manifestants en visant les visages et au corps à corps. La police ne sait apparemment pas lire car il est écrit sur leurs bombes qu'il faut se trouver à AU MOINS 1m des futurs gazés et qu'il faut également viser le sol... Grâce à cette superbe intervention (que vous avez pu observer à l'aide du lien de l'article précédent), 2 lycéens sont envoyés au CHU plus une petite fille de 3 ou 4 ans qui se trouvait sur le quai et un jeune de Réaumur est arrêté pour "jet de projectiles sur forces de l'ordre"... Tout le monde pleure, vomit, cherche du citron ou du sérum physiologique et surtout a la rage. La manifestation finit donc devant le commissariat au son de "Libérez notre camarade!", qui sera relâché vers 19h.
Malgré ce gazage relativement peu agréable, je pense qu'il faut être positif sur cette journée d'action. Les blocus ont tenu, les poitevins sont maintenant informés, et l'organisation se renforce. Ce que la police n'avait peut-être pas prévu c'est que leur tentative d'intimidation a au contraire mobilisé les gens (comme par exemple les parents d'élèves ou certains syndicats qui eux aussi veulent se faire gazer), a créé une solidarité entre lycéens et une envie de résister. Et puis pleurer un bon coup, ça fait toujours du bien!
Petite remarque: La Tambouille n'a pas pu nous fournir à manger comme nous l'avions annoncé car ils ont subi la veille une descente de flics dans leur squat. Désolé pour ceux qui n'ont pas pu manger.
Occupation de la gare le jeudi 24 avril
mardi 22 avril 2008
Tu la connais ta règle de trois?

Une petite vidéo pour vous montrer Xavier Darcos, notre cher ministre de l'Education Nationale rappelons-le, dans une posture assez amusante. C'est drôle de se dire que ce sont ces gens-là qui définissent les programmes scolaires, qui gèrent le fonctionnement de l'Ecole, enfin bref qui nous INSTRUISENT en quelque sorte...
Mobilisation
Une manifestation est prévue à partir de 14h. Le RDV est place d'Armes.
La Tambouille sera présente à partir de midi sur la place d'Armes pour nous fournir gentiment à manger (c'est prix libre).
Venez nombreux!
Informez-vous!
Voici quelques adresses de sites qui permettent de s'informer sur la Révision Générale des Politiques Publiques (l'ensemble des réformes de notre bien-aimé président de la République Nicolas Sarkozy), et plus particulièrement sur les réformes qui touche à l'Education Nationale. C'est une liste non-exhaustive mais qui propose différents points de vue sur l'actualité.
Les sites officiels (si vous arrivez à comprendre ce qu'ils racontent...):
- http://www.rgpp.modernisation.gouv.fr
- http://www.education.gouv.fr
- http://legifrance.gouv.fr
Les blogs:
- http://sebattrepourfustel.over-blog.net
- http://soniaencolere.over-blog.org
- http://sauvonsnosoptions.walrey.fr
- http://lecrc.canalblog.com
Les forums:
- http://lecrc.forumactif.fr
- http://mouvement-lyceen.forumpro.fr
La presse:
- www.politis.fr
- www.rue89.com
- www.mouvement.info
- www.centre-presse.fr
- www.lanouvellerepublique.fr
- www.lesarkophage.com
- www.liberation.fr
- www.mediapart.fr
- www.lecanardenchaine.fr
- http://limousin-poitou-charentes.france3.fr
Et pour finir quelques vidéos sympathiques:
- un beau mensonge
- une action intelligente d'un lycée option arts plastiques
- encore eux
- pour rigoler un peu Sarkozy dans son plus bel état
- le retour de la politesse
- 200% d'augmentation ne suffisent apparemment pas à acheter des stylos
Tract
Voilà le tract qu'on distribue au lycée. Il n'est pas parfait mais notre but est d'informer les lycéens sur les changements dans l'Education Nationale qui s'opèrent en ce moment.
Le système éducatif français connaît actuellement de nombreuses difficultés. Effectivement, dans une mouvance gouvernementale qui tend à littéralement broyer le service public, le gouvernement, ici représenté par Xavier Darcos, ministre de l’Education Nationale, impose de nombreux projets liés à l’enseignement qui, s’ils parviennent à s’instaurer, seront un désastre pour nous et les générations futures :
- Le collège unique est désormais en péril : suppression future de la carte scolaire et création de collèges aux orientations d’enseignements généraux et professionnels
- Dans une logique d’affaiblissement du service public, Xavier Darcos a annoncé la suppression de quelques 11 200 postes dans l’Education Nationale à la rentrée 2008, ce qui amènera à un total de 91 200 postes supprimés d’ici à 2012, en relation avec le budget triennal 2009-2012 du gouvernement Sarkozy
- De plus, un projet de réforme des lycées et collèges : Filière unique entre ES/L, autonomie des lycées et collèges à la gestion des budgets, restriction des options dans les lycées
A cela, nous disons NON!
Nous ne pouvons pas laisser ce gouvernement anéantir notre diversité, notre culture et notre éducation. La loi sur l’autonomie des universités (Liberté et Responsabilité des Universités) est passée malgré notre très claire opposition, ne nous laissons pas encore une fois piétinés par un gouvernement sourd à nos besoins et revendications. Dans cette perspective de lutte, un groupe de réflexion et d’action s’est créé à Victor Hugo afin de discuter des réformes et des projets de loi actuels concernant notre éducation et notre future vie professionnelle. Une réunion se tient chaque mercredi de 13h30 à 14h30 au Café des Arts afin de nous tenir au courant des derniers faits d’actualité et ainsi réagir face aux excès du gouvernement actuel.
Pour de plus amples informations, vous pouvez nous contacter
Bien. Bonjour à tous.
Voici donc le blog du Groupe de Réflexion et d'Action de Victor Hugo (pour ceux qui ne le sauraient pas, Victor Hugo est un lycée De Poitiers).
Nous avons décidé, en tant que lycéens, de créer un groupe pour pouvoir discuter de problèmes de société, spécialement de tout ce qui touche à l'Education. Nous sommes donc pour l'instant une dizaine à se réunir toutes les semaines (le mercredi au Café des Arts à 13h30).
En cette période de réformes du Service Public, nous avons décidé de réagir face au massacre de notre Education. Nous sommes donc mobilisés contre les suppressions de postes d'enseignants, la réforme du bac professionnel, l'autonomie des collèges et des lycées, la fin du collège unique...
Mais ce groupe s'inscrit dans la durée, il ne s'arrêtera donc pas à cette lutte.
A nous de le faire vivre! Vous êtes les bienvenus!